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OL – Monaco (3-0) : soirée de gala et défi facile
- Publié le: 17 décembre 2018
LES NOTES. L’OL a réussi à battre le champion de France 2017, qui est en cette fin d’année 2018 un relégable tout ce qu’il y a de plus logique. Ce qui était supposément une affiche, décalée in extremis à cause des nombreux reports, s’est finalement avéré une rencontre très tranquille pour les Lyonnais. Certes, Monaco est catastrophique, mais la bonne nouvelle, c’est que l’OL a géré face au bloc bas d’une équipe plus faible.
OL : Lopes 6 – Denayer 8, Marcelo 6, Marçal 7 – Tete 8, Tousart 7, Aouar 7, Mendy 7 – Fekir 7 – Traoré 6, Memphis 6.
La physionomie du match était connue dès le coup d’envoi, et pouvait faire craindre le pire à ceux qui se sont tapés tant de rencontres lors desquelles l’OL a galéré face à un bloc bas. Thierry Henry décidait en effet d’aligner plus de défenseurs centraux que l’OL n’en a dans son effectif, laissant assez peu de doutes sur ses intentions.
Dans ce genre de situation, le plus simple est de marquer rapidement. Aussitôt dit aussitôt fait grâce à Houssem Aouar, meilleur buteur de l’OL en Ligue 1 cette saison et qui a bien étudié son petit Corentin Tolisso illustré. Numéro 8 dans le dos comme son prédécesseur champion du monde, Aouar a ouvert le score d’un but à la Tolisso, en surgissant avec un timing impeccable dans la surface pour pousser au fond un ballon qui traîne.
Si ce but rapide a sans conteste facilité la tâche de l’OL, les Lyonnais auraient sans doute vécu un match tranquille même sans cela. Parce que Monaco a affiché une faiblesse ahurissante, mais surtout parce que l’OL a livré un nouveau grand match quatre jours après sa qualification en 8e de Ligue des Champions. Nabil Fekir, héros à Kiev, a d’ailleurs encore frappé pour confirmer que sa mauvaise forme n’était que temporaire et permettre à l’OL de faire le break à l’issue d’une action collective mêlant maîtrise technique (la passe millimétrée de Jason Denayer) et hargne (Kenny Tete qui s’arrache pour récupérer le ballon et centrer).
- How can you play with 6 in the back and leave so much space
– But… You’re the coach
– That’s not the point mate pic.twitter.com/ZimmcaaCVN— Michel-Michel-Michel (@LeKouss) December 16, 2018
Le scénario n’aurait d’ailleurs sans doute pas été si différent sans l’expulsion d’Aleksandr Golovin sur le coup d’envoi de la deuxième période. Qui a permis à l’OL de continuer à montrer sa supériorité, avec quelques grands moments de kif tactique : la position très haute des défenseurs centraux (enfin, Denayer et Fernando Marçal), à 40 mètres du but adverse quasiment tout le match ; un Lucas Tousart aux airs de Radja Nainggolan un cran plus haut qu’en pure sentinelle ; des latéraux ultra-offensifs comme sur le troisième but, un centre de Tete pour la tête de Ferland Mendy dans la surface monégasque. À ce rythme-là, Marcelo Bielsa se plaindra d’ici la fin de la saison de ne pas être reconnu à sa juste valeur parce qu’il n’a pas un nom français.
la différence entre un tout jeune coach à en devenir et un entraîneur top 3 monde est criante ce soir pauvre Thierry Henry — トト (@PhilTaylor_51) December 16, 2018
On espère maintenant que cette victoire portera bonheur à l’OL, comme toutes celles contre Monaco au Parc OL. Il y a trois ans, un 6-1 avait permis aux Lyonnais de chiper sur le fil la deuxième place à leurs adversaires du soir. La saison dernière, le coup franc de Fekir dans les arrêts de jeu avait été l’un des buts permettant à l’OL d’accrocher le podium (1 point d’avance sur l’OM et une différence qui s’est faite symboliquement dans les affiches entre quatre premiers). Pour l’instant, celle de cette saison permet à l’OL d’avoir l’occasion de frapper un grand coup en s’imposant à Montpellier dimanche prochain. Vu le nombre de matchs de merde qu’on s’est déjà tapés, c’est déjà beaucoup.