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OL : le onze type des Lyonnais de mars
- Publié le: 18 mars 2014
UN MOIS, UNE ÉQUIPE. Tout au long de l’année 2014, en partenariat avec Old School Panini, retrouvez l’équipe des joueurs de l’OL qui fêtent leur anniversaire dans le mois en cours. Le onze de mars n’a pas la plus belle défense de l’histoire du club, mais deux des chouchous de Gerland et un des buteurs les plus prolifiques de son époque constituent son attaque.
Gilles DE ROCCO
7 mars 1957
Arrivé à l’été 1975 de sa Côte-d’Or natale, et de Beaune, où il est titulaire en DH, De Rocco est dans un premier temps la doublure de Jean-Claude Chemier. Mais à la moitié d’un championnat très pénible pour l’OL (qui terminera 16e), l’entraîneur Aimé Mignot en fait son titulaire. Quand Aimé Jacquet le remplace sur le banc en février, il maintient sa confiance au gardien de 18 ans, qui passera six saisons avec l’OL, ponctuées d’une finale de Coupe de France en 1976, perdue face à l’OM (2-0). Mais De Rocco perd sa place en 1978 après le retour d’Yves Chauveau, parti trois saisons à Monaco. Il rejoint finalement Dunkerque en 1981, pour une saison, mais restera en D2, à Thonon, avant de rejoindre le Red Star, alors en D3, en 1987. Promu en en 1989, il terminera sa carrière pro par une ultime saison en D2.
André FERRI
6 mars 1956
Sept saisons, plus de 200 matchs. Fidèle serviteur d’un OL en crise entre 1980 et 1987.
Jacek BAK
24 mars 1973
Pas le meilleur central du monde mais sa polyvalence, son abnégation, son expérience internationale (96 sélections) et ses six années à l’OL parlent pour lui. Buteur à Blackburn (32e aller de la Coupe de l’UEFA 1998-99, 0-1), buteur contre l’Inter (16e retour de la Coupe de l’UEFA 1997-98, 1-3).
Georges PROST
13 mars 1948
Formé au club, 150 matchs en huit saisons, vainqueur de la Coupe de France 1973 (face à Nantes, 2-1) puis cadre formateur au centre de formation de l’OL, de 2007 à 2010. Amoros et Puel à Monaco ou encore Theo Walcott et Gareth Bale à Southampton sont passés entre ses mains. Et il a même réussi à sortir des joueurs (Nasri, Flamini, Seydou Keita) du centre de formation de l’OM. C’est dire…
Lire : l’interview de Georges Prost (But !, février 2013)
Daniel RAVIER
17 mars 1948
Pur Gone, huit saisons avec l’OL entre 1968 et 1979 entrecoupées d’un passage à Reims (1974-1977), vainqueur de la Coupe de France en 1973, l’année où il a porté à deux reprises le maillot de l’équipe de France.
Maxime GONALONS
10 mars 1989
Jeune capitaine d’un nouvel OL, Gonalons aurait pu être le premier à entrer sur la pelouse du Stade des Lumières début 2016. Mais deux ans, ça risque d’être un peu long pour l’international (6 sélections), déjà bien tenté par un exil vers Naples l’hiver dernier, et à qui les batailles loin des sommets de la Ligue 1 risquent déjà de coûter une Coupe du monde.
Camille NINEL
23 mars 1928
Onze saisons avec l’OL (de 1950 à 1961) pour ce Martiniquais, toujours actif dans l’encadrement de l’AS Écully. À son palmarès : le premier Derby (4-2 à Gerland, 28 octobre 1951) et l’unique but du match lors de la première victoire lyonnaise à Geoffroy-Guichard (0-1, 2 octobre 1955).
Karim MAROC
5 mars 1958
Quatre saisons avec l’OL, de 1976 à 1981, entrecoupées d’un passage à Angers (1979-80) pour le flamboyant ailier gauche. Et deux Coupes du Monde, en 1982 et 1986 avec la sélection du Maroc.
Alain CAVÉGLIA
28 mars 1968
Gone formé au club. Laissé libre, il part à Gueugnon avant de découvrir la D1 avec Sochaux. Il revient finalement à Lyon en 1996 après un premier passage au Havre. Peut-être l’attaquant de l’époque moderne qui a le plus suscité de passion chez les fans de l’OL. Après trois belles saisons (19, 10 et 17 buts en D1), son temps de jeu diminue quand débarquent Anderson et Vairelles. Il rejoint alors Nantes pour un petit semestre, suffisant pour remporter la Coupe de France (2000, face à Calais). Il boucle sa carrière par deux saisons de D2 au Havre, ce qui ne l’empêchera pas de recevoir une énorme ovation à Gerland le 17 octobre 2001, un soir de Ligue des Champions face à Fenerbahçe (3-1). La raison ? Son but de la victoire, sur coup franc, inscrit quatre jours plus tôt avec le HAC. À Geoffroy-Guichard.
Lire : Quel est le vrai nom d’Alain Caveglia ? sur Old School Panini
André GUY
3 mars 1941
Après avoir évolué à Sochaux, Saint-Étienne et Lille, André Guy, né à Bourg-en-Bresse, signe à Lyon en 1967. Deux ans plus tard, il devient meilleur buteur du championnat avec 25 buts. Redoutable buteur, l’international français (8 sélections entre 1964 et 1968) est passé huit fois au-dessus de la barre des dix buts en première division.
Lisandro LOPEZ
2 mars 1983
168 matchs, 82 buts en quatre saisons. Mais au-delà de ses statistiques – et de la demi-finale de Ligue des champions 2010 -, c’est le charisme et la combativité de l’Argentin que retiendra Gerland au moment de son départ pour le Qatar à l’été 2013. Un transfert guidé par une certaine usure physique et psychologique mais aussi un relatif sens du sacrifice, le montant de l’indemnité étant, de loin, la plus favorable pour le club (7,2 millions d’euros).
Coach : Paul LE GUEN
1er mars 1964
Trois saisons, de 2002 à 2005, pour autant de titres de champion. Concepteur du 4-3-3 à la Lyonnaise (2003-2013).
Remplaçants : Henri ZAMBELLI (9 mars 1957), Robert MOUYNET (25 mars 1930), Mohamed ABDERRAZZAK (25 mars 1925), Daniel LUBIN (1er mars 1955), Georges DUPRAZ (24 mars 1923).
Sponsor : Jelmoli
Lucien Eynard (et P.P.)
(Photo de Lisandro Lopez et Maxime Gonalons : V. Michel – Panoramic)