- OL : pourquoi les U17 et U19 souffrent-ils autant ?
- OL : l’équipe type de la Formidable Académie 2023-24
- Alexandre Lacazette décisif à l’aller comme au retour : et les autres comebacks à l’OL ?
- OL : de la descente en 2024 à la remontée en 2030, retour sur les cinq saisons de Ligue 2
- De quoi Karl Toko Ekambi est-il l’incarnation ?
- Le problème de l’OL est de couler trop lentement
- Tuto : comment devenir insider OL, même depuis Charleville-Mézières
- « Truc le plus américain que j’ai vu de ma vie »
Dix nouvelles pistes pour la compo de l’OL
- Publié le: 4 novembre 2013
PAPERBOARD. Il a fallu une révolution – le passage au 4-4-2 en losange – pour que l’OL regoûte à la victoire. Si le changement tactique est la seule solution, le bien (sur-?)nommé Raymond Jacquet soumet dix autres idées à Rémi Garde. Attention : fictions basées sur des faits réels.
La compo à la Rolland Courbis
Rolland Courbis s’égosille à longueur d’émission sur RMC dans les débats sur l’Équipe de France. Il estime que le système de jeu actuel est trop offensif pour une équipe pas assez talentueuse. « Coach Courbis » réclame un système plus pragmatique, avec deux joueurs offensifs bénéficiant de beaucoup de libertés autour d’un « point de repère » en attaque, et d’un bloc compact de sept joueurs défensifs derrière.
La compo à la Guardiola (le vrai)
Un gardien capable du meilleur comme du pire, des latéraux offensifs, un gars au milieu devant la défense qui met des boîtes à gogo (et qui en prend aussi souvent), deux milieux créateurs spécialistes des passes inoffensives, des faux-pieds et la vedette au melon surdimensionné en faux 9.
La compo à l’italienne
Le 3-5-2 est un système très utilisé dans le foot italien (Juventus, Inter ou de temps en temps la Squadra Azzurra). Pourquoi ne pas amener de la rigueur tactique à cet OL, souvent critiqué pour son manque d’efficacité défensive ?
La compo à la Roy Hodgson
Coach ultra pragmatique, adepte du 4-4-2 avec des joueurs rapides sur les côtés et des joueurs costauds au milieu. Un duo composé d’un bon joueur de tête et d’un joueur qui tourne autour.
La compo à la Bayer Leverkusen
Peu importe le système mis en place, à la fin, vous n’allez rien gagner.
La compo à la Bundesliga
Autre système très offensif made in Bundesliga, le 4-1-3-2 (Wolfsburg l’année du titre, le Dortmund de Klopp avant de passer dans ce fameux 4-2-3-1, Stuttgart) ne ressemble pas vraiment au losange mis en place récemment. Les milieux occupent bien plus la largeur et vont plus souvent dans la surface. C’est audacieux, mais innovant.
La compo à la Carlo Ancelotti
Adepte de l’utilisation du regista (meneur de jeu devant la défense) tel Pirlo à l’AC Milan, Thiago Motta ou…Bodmer au PSG, Carletto pourrait donner des idées à Rémi Garde pour innover avec Yoann Gourcuff. Avec Gonalons en Gattuso, Umtiti en Maldini et Grenier (vraiment) en Kaka, évidemment.
La compo à la Herbert Chapman
Le mythique inventeur du WM a collectionné les trophées à Portsmouth et à Arsenal dans les années 20 en créant ce système quasi inexistant aujourd’hui. En effet, le décès du WM a été prononcé le 25 novembre 1953 à Wembley avec la fameuse victoire 6-3 de la Hongrie de Gusztav Sebes dans la mythique enceinte anglaise. Une idée de résurrection bien venue à l’OL.
La compo à la sauce Werder Bremen
Un système ultra offensif qui évolue très haut sur le terrain avec trois avant-centres, deux meneurs de jeu, des latéraux très offensifs et une défense centrale très lente, souvent prise dans le dos (ce dernier point ne vous rappelle pas quelque chose ?).
La compo à la ADIA
Le « faillenantchial fairplay » et l’Académie ? C’est terminé. Place aux millions de l’ « Abu Dhabi Investment Authority ». Des stars à gogo pour un coût de 250 millions d’euros, mais quelques Gones conservés. La venue d’Hamdan Al-Kamali n’était pas si inutile, finalement.
Raymond Jacquet
(Photo Frédéric Chambert – Panoramic)