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OL-PSG : pas de gala avec ces gars-là
- Publié le: 12 mai 2013
COMPTE RENDU. L’OL, intéressant en première mi-temps, a perdu à Gerland face au PSG (0-1), jamais impressionnant mais très cynique. Si les Parisiens sont champions, les Lyonnais ont raté une belle occasion de s’installer définitivement sur le podium.
Dimanche 12 mai 2013, 36ème journée de Ligue 1
Olympique Lyonnais – Paris Saint-Germain 0-1
But : Menez (53ème)
OL : Lopes – Fofana, Koné, Umtiti, Dabo – Gonalons, Mvuemba (Lisandro, 64ème) – Benzia (Martial, 76ème), Grenier, Gourcuff – Gomis (Bahlouli, 82ème). Entr. : Rémi Garde.
PSG : Douchez – Jallet, Alex (cap.), Sakho, Maxwell – Pastore, Thiago Motta, Matuidi, Lavezzi Armand, (90ème) – Ibrahimovic, Menez (Beckham, 90ème).
Ce qu’il faut retenir. L’OL a donc laissé le PSG venir chercher son sacre sur la pelouse de Gerland. Pas faute d’avoir eu l’ occasion de réaliser une belle performance, mais aussi d’écarter définitivement Nice, Saint-Étienne et Lille de la course au podium. Dès la deuxième minute, Gomis obligeait Douchez à une première parade. D’autres suivront, notamment sur une frappe de 25 bons mètres de Benzia (12ème) ou un coup franc de Grenier (13ème). Mais la belle tentative de Gourcuff, au-dessus, à la 49ème, fermera la parenthèse agréable d’un bon début de match. Car une fois que les Parisiens, qui avaient mis Lopes à contribution à plusieurs reprises (Ibrahimovic à la 3ème, Menez à la 23ème, Pastore à la 66ème), auront mis la main sur le match, ils ne le lâcheront plus.
Le moment clé. 53ème : l’OL est plutôt bien dans son match quand Gonalons, intéressant à la récupération mais moins bien dans ses transmissions, se fait piquer le ballon par Thiago Motta après un tentative de dribble inutile au milieu de terrain alors qu’il avait de l’espace et des coéquipiers disponibles. L’ancien joueur du Barça et de l’Inter transmet à Ibrahimovic qui lui remet dans l’axe. Thiago Motta ouvre sur Menez, lâché par Koné, qui place un tir croisé du gauche imparable pour Lopes. À partir de ce moment-là, les Lyonnais ne feront que courir derrière le ballon.
Le joueur. OK, Bakary Koné est un peu planté dans sa surface sur le but. Mais qu’aurait-on dit s’il avait suivi Menez et que Thiago Motta avait décidé de rentrer dans l’axe. Alors on restera sur le reste de sa prestation, de haut niveau : non seulement Bako a été dominateur là où on l’attend, dans les airs, notamment dans ses duels avec Ibrahimovic, mais on l’a également vu anticiper, couper des trajectoires, tacler toujours à bon escient. La relance ? Ce n’est pas encore ça. Mais peut-être que c’est pour bientôt. Parce qu’avec Koné, on n’est plus à une surprise près.
Au stade de Gerland, Pierre Prugneau